Même si leur fonction n’est pas toujours précisément connue, la présence des huiles essentielles dans les plantes répondrait aux besoins d’une protection spécifique des espèces en fonction de leur environnement.
Les plantes étant immobiles, elles auraient développé les huiles essentielles pour constituer une défense chimique contre les micro-organismes, en repoussant les parasites et en protégeant la plante de certaines maladies grâce à leurs propriétés antifongiques, antivirales, antibactériennes ou insectifuges.
Elles peuvent se défendre également contre d’autres plantes en sécrétant des substances télétoxiques empêchant la pousse d’autres végétaux à proximité.
Elles peuvent au contraire attirer les insectes pollinisateurs afin d’assurer leur reproduction.
Le chémotype (appelé aussi chimiotype) est en quelque sorte la liste des composés aromatiques majoritaires d’une huile essentielle produits par une plante, permettant ainsi une classification chimique précise des huiles essentielles.
D’un point de vue thérapeutique, cette notion est primordiale car on sait désormais qu’une même espèce botanique produit des molécules aromatiques différentes en fonction de son biotope.
Les facteurs pouvant influencer la composition d’une huile essentielle sont :
- Les conditions de vie spécifiques de la plante : le pays, le climat, la nature du sol, l’altitude, l’ensoleillement, les conditions climatiques, les végétaux environnants…
- Le mode de récolte.
- La période de récolte.
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