Parmi les nombreuses divinités japonaises, Onamuchi et Sukunahikona, dieux de la médecine qui utilisaient les plantes sauvages et cultivées.
Selon la mythologie japonaise, le monde fut créé par le couple de divinité Izanagi et Izanami (Déesse de la création et de la mort). De leur union naquirent de nombreuses autres divinités représentants toutes choses (Kami). Parmi elles, Onamuchi et Sukunahikona, les dieux de la médecine qui utilisaient les plantes sauvages et cultivées.
Cependant, le Kojiki (Recueil de choses anciennes {712}) et le Nihonshoki (Chroniques du Japon {797}), constituent les plus vieux écrits disponibles (période de Nara {710-84}) concernant la création légendaire et mythologique du Japon.
Et c’est dans le Kojiki que l’on retrouve la 1ère liste de plantes chinoises à visée thérapeutique.
L’empereur mythique Chen Nong (2800 ans av JC) est connu pour être l’inventeur de l’agriculture et le père de la pharmacie, puisqu’il aurait rédigé le premier traité de phytothérapie, le Chen Nong pen-t’sao king.
Les pen-t’sao (Honzô en japonais), signifiant plantes fondamentales, sont les fondements mêmes de la médecine extrême-orientale.
La thérapeutique visait à tonifier les organes, à combattre le froid nocif (shôkan), à lutter contre les coups de chaleur (chû-cho) ou l’humidité (chû-shitsu), à expulser les souffles pernicieux et restaurer la santé. On recommandait simultanément l’emploi des plantes, l’acuponcture et la moxibustion (stimulation des points d’acuponcture par la chaleur).
Si le Japon emprunte à l’ouest l’anatomie et la chirurgie, il reste tributaire de la Chine dans le domaine des sciences naturelles.
– Wild Dandy
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