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LE BIEN-ÊTRE PAR ESSENCE

Bienvenue dans l'univers des Aromas !

LES AROMAS, ce sont des bijoux olfactifs personnalisables, d'inspiration japonaise.

Pour que vous puissiez diffusez votre bien-être partout où vous allez.

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Catégorie : POUR ALLER PLUS LOIN

Une série d’articles pour aller plus loin dans vos connaissances sur les plantes, l’aromathérapie, les huiles essentielles, les modes de diffusion…

Dessin medecin japonais

AUX ORIGINES DE L’AROMATHERAPIE

Parmi les nombreuses divinités japonaises, Onamuchi et Sukunahikona, dieux de la médecine qui utilisaient les plantes sauvages et cultivées.

Illustration japonaise plantes et rivière

Selon la mythologie japonaise, le monde fut créé par le couple de divinité Izanagi et Izanami (Déesse de la création et de la mort). De leur union naquirent de nombreuses autres divinités représentants toutes choses (Kami). Parmi elles, Onamuchi et Sukunahikona, les dieux de la médecine qui utilisaient les plantes sauvages et cultivées.

Cependant, le Kojiki (Recueil de choses anciennes {712}) et le Nihonshoki (Chroniques du Japon {797}), constituent les plus vieux écrits disponibles (période de Nara {710-84}) concernant la création légendaire et mythologique du Japon.

Et c’est dans le Kojiki que l’on retrouve la 1ère liste de plantes chinoises à visée thérapeutique.

L’empereur mythique Chen Nong (2800 ans av JC) est connu pour être l’inventeur de l’agriculture et le père de la pharmacie, puisqu’il aurait rédigé le premier traité de phytothérapie, le Chen Nong pen-t’sao king.

Les pen-t’sao (Honzô en japonais), signifiant plantes fondamentales, sont les fondements mêmes de la médecine extrême-orientale.

La thérapeutique visait à tonifier les organes, à combattre le froid nocif (shôkan), à lutter contre les coups de chaleur (chû-cho) ou l’humidité (chû-shitsu), à expulser les souffles pernicieux et restaurer la santé. On recommandait simultanément l’emploi des plantes, l’acuponcture et la moxibustion (stimulation des points d’acuponcture par la chaleur).

Si le Japon emprunte à l’ouest l’anatomie et la chirurgie, il reste tributaire de la Chine dans le domaine des sciences naturelles.

– Wild Dandy

Peinture japonaise d'orangers
Alambic en cuivre sur table a la campagne

L’AROMATHERAPIE OU L’ART DE SOIGNER PAR LES HUILES ESSENTIELLES

Longtemps délaissée au profit de médicaments chimiques, l’aromathérapie connaît un engouement croissant chaque hiver. Plus encore depuis la crise sanitaire. Et pour cause… Les huiles essentielles ont démontré leurs actions bénéfiques sur le bien-être, ainsi que leur efficacité sur de nombreux maux. Et ce, depuis déjà plusieurs millénaires…

Distillation huiles essentielles dans l'histoire

Qu’est-ce que l’aromathérapie ?

Le terme d’aromathérapie, vient du latin aroma (aromate) et du grec therapeia (traitement, soin). C’est le chimiste René-Maurice Gattefossé qui l’a créé en 1928.

Fondée sur des connaissances botaniques précises, elle consiste à utiliser le principe actif concentré d’une plante aromatique (huile essentielle) selon des critères stricts afin de parfumer, prévenir ou soulager des symptômes d’ordre physique ou nerveux. La différence avec la phytothérapie dont elle est issue réside en ce que la phytothérapie utilise la plante entière.

L’huile essentielle utilisée en aromathérapie est le produit obtenu à partir d’une matière végétale botaniquement définie grâce à un procédé physique n’entrainant pas de changement significatif de sa composition afin d’assurer la qualité du produit final.

Illustration de feuilles roses et noires

Quand les progrès de l’industrie chimique mettent l’aromathérapie au placard

Le terme aromathérapie et son utilisation contemporaine sont relativement récents. Pourtant, l’usage des principes actifs des plantes est plurimillénaire.

En effet, les premières traces avérées de distillation ont été retrouvées en Égypte il y a environ 2800 ans ! Et tout laisse à penser que l’usage de plantes à des fins thérapeutiques est encore plus ancien, notamment en Chine et en Inde.

Mais les progrès de la médecine et de l’industrie chimique ont relégué l’aromathérapie au rang de placebo. D’autant plus qu’il existe peu d’études sérieuses à son sujet. Et pourtant…

Bienfaits des plantes avec l'aromathérapie

La lutte contre la résistance aux antibiotiques (antibiorésistance)

Les huiles essentielles sont particulièrement connues pour leurs propriétés anti-infectieuses. Elles constituaient même le seul remède aux diverses pathologies infectieuses avant l’antibiothérapie de synthèse.

Cependant, l’usage répété de molécules de synthèse conduit à une antibiorésistance qui amoindrit l’efficacité des traitements médicamenteux de l’industrie pharmaceutique.

En effet, les antibiotiques étant des molécules isolées, il devient facile pour une bactérie de muter afin de résister à ces derniers. Quant à elles, les huiles essentielles sont des ensembles très complexes de plusieurs dizaines voire centaines de molécules, rendant très peu probable la mutation d’une bactérie pour y résister.

Dans ce contexte, l’usage d’huiles essentielles de qualité rigoureusement sélectionnées en fonction de l’affection à traiter, se révèle particulièrement efficace. Notamment sur les affections respiratoires, allergiques, les maladies nosocomiales, les problèmes circulatoires, du système nerveux central ou encore des tensions musculaires.

illustration couleur ylang ylang

L’efficacité thérapeutique des huiles essentielles dépendante de leur qualité

La qualité d’une huile essentielle est primordiale pour avoir un réel effet thérapeutique. Et les critères sont extrêmement strictes, y compris au sein d’un même genre botanique. C’est-à-dire qu’une même plante produira majoritairement des molécules différentes en fonction des conditions géographiques et climatiques de culture (chémotype). Ce qui conduit, par exemple, une huile essentielle de romarin à être efficace dans le traitement des affections ORL (1,8-cinéole) si la plante a été cultivée au Maroc, les douleurs articulaires (camphre) si elle vient de Provence, ou hépato-protectrice et digestive (verbénone et acétate de bornyle) si elle est originaire de Corse.

De ce fait, en l’absence de réglementation stricte et considérant les faibles rendements des plantes aromatiques en huile essentielle, le marché se retrouve inondé de produits de qualité douteuse voire frauduleuse, conduisant dans le meilleur des cas à une inefficacité thérapeutique des huiles essentielles.

Illustration branche de magnolia

Avec de telles vertus thérapeutiques, on comprend donc pourquoi l’aromathérapie connaît un tel engouement depuis quelques années. Aussi bien auprès du grand public que des scientifiques. Cependant, l’usage des huiles essentielles à visée thérapeutique n’est pas anodin. Il peut même s’avérer dangereux s’il n’est pas maîtrisé ou si la qualité des huiles essentielles n’est pas optimale. La qualité des huiles essentielles est en effet primordiale pour optimiser leur potentiel thérapeutique et il reste difficile de s’en assurer à cause de la multitude de critères à considérer.

L’aromathérapie n’est pas à considérer comme une médecine à part entière. Elle s’inscrit dans une démarche holistique et complémentaire de la médecine conventionnelle.

– Wild Dandy

Illustration utilisation plantes
Distillateur artisanal huile essentielle

LE CHÉMOTYPE

Même si leur fonction n’est pas toujours précisément connue, la présence des huiles essentielles dans les plantes répondrait aux besoins d’une protection spécifique des espèces en fonction de leur environnement.

Les plantes étant immobiles, elles auraient développé les huiles essentielles pour constituer une défense chimique contre les micro-organismes, en repoussant les parasites et en protégeant la plante de certaines maladies grâce à leurs propriétés antifongiques, antivirales, antibactériennes ou insectifuges.

Elles peuvent se défendre également contre d’autres plantes en sécrétant des substances télétoxiques empêchant la pousse d’autres végétaux à proximité.

Elles peuvent au contraire attirer les insectes pollinisateurs afin d’assurer leur reproduction.

Le chémotype (appelé aussi chimiotype) est en quelque sorte la liste des composés aromatiques majoritaires d’une huile essentielle produits par une plante, permettant ainsi une classification chimique précise des huiles essentielles.

D’un point de vue thérapeutique, cette notion est primordiale car on sait désormais qu’une même espèce botanique produit des molécules aromatiques différentes en fonction de son biotope.

Les facteurs pouvant influencer la composition d’une huile essentielle sont :

  • Les conditions de vie spécifiques de la plante : le pays, le climat, la nature du sol, l’altitude, l’ensoleillement, les conditions climatiques, les végétaux environnants…
  • Le mode de récolte.
  • La période de récolte.
Illustrations flacons huiles essentielles avec plantes

Influence de l’origine géographique

Selon le pays dans lequel une plante a poussé, elle produira une huile essentielle différente en termes de composition biochimique et donc de propriétés thérapeutiques.

Prenons l’exemple du romarin (Rosmarinus officinalis) :

S’il provient du Maroc, il produira majoritairement de l’eucalyptol (1,8-cinéol) connu pour être un antiseptique broncho-pulmonaire.

S’il provient de Provence, il produira principalement du camphre (20 à 30%), efficace en traitement des rhumatismes, faiblesses cardiaques et hypertensions cérébrales.

S’il provient de Corse, il produira alors de l’acétate de bornyle et de la verbénone, molécules hépatoprotectrices et digestives.

Indicateur meteo à l'ancienne

Influence des conditions climatiques

La composition d’une huile essentielle varie aussi en fonction de facteurs extérieurs divers tels que la température, l’humidité, le vent, la durée, l’exposition au soleil…

À titre d’exemple, la menthe poivrée aura un rendement en huile essentielle plus élevé si les jours sont longs et les nuits tempérées, mais la production de menthol (molécule majoritaire, de 30 à 50%) sera favorisée par des nuits froides.

Illustration abeille butinant une fleur

Influence du mode de culture et/ou des récoltes

On distingue trois types de culture :

  • La culture conventionnelle qui utilise engrais et produits phytosanitaires dans le but d’accroître les rendements en principes actifs des plantes cultivées. Le problème est que certains pesticides lipophiles sont également volatils et se condensent de la même façon que les principes aromatiques, se retrouvant ainsi dans la composition chimique de l’huile essentielle.
  • La culture biologique régie par un cahier des charges stricte concernant l’emploi de pesticides. Cependant, le fait de cultiver une plante en champs monocultural peut conduire la plante à ne plus synthétiser certaines molécules considérées comme principes actifs majeurs car elle n’a pas besoin d’émettre de signaux olfactifs pour empêcher l’invasion d’une autre espèce.
  • La culture sauvage qui consiste simplement à récolter les plantes dans leur environnement naturel. C’est le mode de culture à privilégier pour obtenir le totum le plus pur et le plus complet, garantissant une qualité et donc une efficacité thérapeutique maximale. En effet, dans leur milieu naturel, les plantes poussent à leur rythme, en synthétisant les molécules dont elles ont besoin pour se protéger des intrus ou pour communiquer entre elles.
Illustration de branches de romarin

Influence du stade de développement botanique

La composition chimique d’une huile essentielle dépend aussi de l’instant auquel a été prélevé la plante. Ainsi, selon la plante et le composé que l’on cherche à obtenir majoritairement dans une huile essentielle, il faudra être attentif aux différents stades du cycle végétatif de la plante.

Voici quelques exemples de moments idéaux où les plantes atteignent leur apogée en termes de richesse en huile essentielle :

  • Avant la floraison: la menthe poivrée s’enrichit de cétones toxiques au moment de la floraison, il convient donc de la cueillir avant. La sarriette aura un taux maximal de carvacrol (anti-infectieux et antiseptique).
  • Pendant la floraison: la lavande fine et le romarin officinal.
  • Après la floraison: la sauge sclarée et la menthe à longues feuilles devront être en graines avant d’être prélevées.

Il faut aussi prendre en compte :

  • Le moment de la journée: le moment idéal pour cueillir la lavande fine et la rose de Damas se situe en matinée, à l’éclosion, après la rosée du matin mais avant la chaleur de midi, alors qu’on recommande plutôt l’après-midi pour cueillir le thym et le romarin.
  • La saison: le thym vulgaire sera plus riche en monoterpénols (anti-infectieux) en hiver alors qu’il sera plus concentré en esters (antispasmodiques) en été.
  • L’âge de la plante et l’état d’avancement de maturité des parties végétales récoltées: la mélisse par exemple verra sa teneur en citral varier de 0.5 à 37% et celle en citronellal de 1 à 52% selon que l’on récolte les jeunes feuilles du haut des tiges ou les feuilles basales plus âgées.

Il est donc primordial de choisir une huile essentielle en fonction de son chémotype et non uniquement de son espèce.

– Wild Dandy

Illustration en une ligne mains et fleur
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